Il y a 80 ans, l’Europe retrouvait le silence après le fracas. Le 8 mai 1945, la Seconde Guerre mondiale prenait fin sur notre continent, laissant derrière elle des villes en ruines, des familles brisées, et des millions de vies fauchées. Ce jour marque la victoire contre la barbarie, mais aussi le début d’un immense travail de mémoire et de reconstruction.

Aujourd’hui, alors que les témoins de cette époque disparaissent peu à peu, nous portons la responsabilité de ne pas oublier. Non par devoir abstrait ou pour justifier un simple jour férié, mais parce que le passé éclaire le présent. Parce que, 80 ans plus tard, l’Europe entend à nouveau gronder les armes. En Ukraine, mais aussi ailleurs dans le monde, les mêmes souffrances, les mêmes injustices, les mêmes dérives du pouvoir resurgissent.

Le 8 mai, ce n’est pas simplement se tourner vers le passé, c’est affirmer que la paix n’est jamais acquise. C’est refuser l’indifférence face aux conflits actuels. C’est rappeler que derrière chaque guerre, il y a des visages, des noms, des familles, des histoires. C’est s’engager, ici et maintenant, à préserver l’humanité face à la haine, à défendre la liberté face à la tyrannie.

Ne pas oublier, c’est respecter la mémoire de nos arrière-grands-parents, grands-parents, parents, qui se sont battus — souvent au prix de leur vie — pour offrir la liberté aux générations futures : notre liberté.