Je fais de la photo depuis plus de 40 ans et de nombreux voyages en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et dans le Pacifique.

La diversité des modes de vie de l’être humain est une richesse qui est en train de se perdre. Mes photos traitent donc de cette richesse, elles essayent de montrer sans artifice technique particulier, la réalité et la beauté de l’existence humaine.

Si je devais me définir, je dirais que je suis un ethno-reporter.

Du point de vue photographique, je me situe dans la ligné d’Eduardo Masferré aux Phlippines, de Wilfred Thesiger en Arabie sans lesquels nous ne connaitrions plus la vie des Kalinga à Luzon ou des nomades du désert dans la péninsule arabique.

Je poursuis ce travail de photographe témoin d’un monde qui disparaît, ce « Monde jusqu’à hier » qu’analyse si bien Jared Diamond. Je fais le moins de retouche possible, quasiment jamais de recadrage selon la méthode d’un de mes maîtres : Henri Cartier-Bresson. Ayant débuté la photo au temps de l’argentique, je travaille à l’économie, donc je ne « mitraille » pas !

L’exposition que je présente aujourd’hui sur Cuba semble s’éloigner de ce que je photographie d’habitude et qui se situe dans le cadre ethnique, sujet que je détaille dans mon livre « Visages de la Liberté ». Cependant, dans la continuité des mondes en voie de disparition, Cuba est bien un sujet d’actualité. La pauvreté y règne et la souffrance se lit sur les visages, mais la dignité de vivre libre aussi. Le travail des labours exécuté par une charrue tirée par des bœufs est appelé « tractor natural ». Oui, c’est un monde qui va inexorablement disparaître.

Je possède des milliers de photos sur les ethnies et les pays que j’ai vu. Vous pouvez consulter mon site : jsvissouze.com et ma page Facebook « Inde du Nord-Est Ethnique » que j’ai créé.

Bon voyage à toutes et à tous.