Ma découverte avec la terre remonte à l’enfance, le jardin de la maison de mes grands-parents maternels.

Près de la cabane à outils, dans laquelle Fernand entreposait son matériel de jardinage, je passais des heures à modeler des petits objets avec l’argile récoltée sous mes pieds.

Une fois modelées, déposées sur le toit en tôle du cabanon, je mettais à cuire au soleil mes modestes créations.

Heures magiques et infinies, heures pleines, avec lesquelles je renoue encore aujourd’hui dans ma pratique artistique.

Le rapport à la terre, les sensations qu’elle procure et la possibilité d’expression qu’elle offre sont infinies.
Les sculptures choisies pour ma candidature au salon Art et Patrimoine de Saint-Siffret parlent du rapport à la Terre nourricière.
Du vague à l’âme et de la perte de soi dans nos vies préoccupées, de notre instinct refoulé, tenu à distance, de l’homme moderne et sa difficulté à se reconnaître dans l’univers naturel.

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